Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Patagonia to Alaska
29 avril 2017

Côte Ouest

Notre roadtrip au coeur de l'Ouest américain commence par la visite du Joshua Tree National Park aux confluents des déserts du Colorado et de Mojave, avant de rejoindre Los Angeles. C'est un sentiment singulier de déambuler dans les rues de la Cité des Anges... et des stars, une rupture avec l'Amérique latine brutale, presque sans transition. Venice, Newport Beach, Melrose Place, Beverly Hills, Malibu, Bel Air, Mulholland Drive, autant de quartiers aux consonnances cinématographiques mythiques (mais au mérite discutable) que nous parcourons depuis notre camp de base au pied de la colline d'Hollywood.

C'est dimanche et donc jour de promenade (ou plutôt de parade) à Beverly Hills. C'est l'heure de la sortie pour les toutous comme pour les Ferrari et autres Lamborghini. Ici comme à Hollywood, luxe et mauvais goût rivalisent d'ostentation jusqu'à ne faire qu'un. Tout est bien irréprochable dans ce quartier résidentiel pour milliardaires, si ce n'est son absence totale d'âme qui semble se plaire davantage downtown.

Nous rejoignons ensuite le bord de mer par la route 66 qui prend fin dans la pier (jetée) de Sant Monica. Après un passage éclair à Venice Beach que se partagent surfeurs, skateurs sexagénaires et d'autres spécimens plus exentriques les uns que les autres, nous atteignons Malibu à la nuit tombante. Ni Pamela ni Mitch Buckanon font parti du comité d'accueil sur la plage mais un cortège de dauphins et de baleines nous honnorent de leur présence.

A la recherche d'un spot pour la nuit en bord de mer, nous apprenons que nous sommes à Malibu Road, quartier disons...cossu où sont domiciliées nombre de stars, et que nous avons élu domicile devant la maison de Tom Hanks. De là à se voir chaleureusement offrir le gîte et le couvert, il n'y a qu'un pas...ou deux. Nous ne sommes distants que de l'épaisseur d'un mur, mais pourtant un monde nous sépare. La réalité se révèle en effet un brin plus prosaïque et c'est du sempiternel riz-poivrons dans le van dont nous nous subsantons et nous contentons. Malgré tout, résider - le temps d'une nuit certes - dans le même quartier que les plus grandes stars d'Hollywood est une expérience plutôt sympathique. Pour plus de détails sur cet épisode croustillant, vous êtes renvoyés à votre magazine people préféré.

Nous longeons ensuite le sublime littoral par la Pacific Coast Highway, originellement Camino Real. C'est en effet par ce chemin que conquistadors et missionnaires en quête d'Indiens à convertir ont atteint la Californie. Dans un registre plus prosaique, c'est également sur cette route qu'ont été tournés les multiples volets de Fast and Furious, entre autres chef-d'oeuvres du 7ème art.

Elle nous conduit à Santa Barbara, autre localité au nom évocateur. Après une rapide visite de la mission franciscaine du XVIIIème siècle, nous prenons de la hauteur et cheminons à travers prairies et vignobles qu'occupaient jadis les indiens Chumash et que se partagent à présent les fortunés propriétaires de ranch. Nous traversons en chemin le village danois de Solvang et Santa Inez, patelin à l'architecture western archétypique. Littoral (étonnamment) très sauvage avec ses surfeurs et ses fishermen et collines verdoyantes avec leurs farmers se donnent la main et progressent conjointement vers le nord. L'un et l'autre bénéficient d'une douceur de vivre exceptionnelle et profitent d'un certain hédonisme (il fait beau 315 jours par an et la région semble imperméable aux diverses crirses économiques). En Californie, tout n'est que luxe, calme et volupté comme dirait l'un; amour, gloire et beauté comme dirait l'autre. Carmel, la prochaine bourgade sur notre route, repère de milliardaires mais aussi d'artistes et d'écrivains dont Clint Eastwood fut pour un temps le maire, ne déroge pas à la règle. De là, la superbe 17 miles Drive serpente tantôt dans une forêt de cyprès entre manoires et greens de golf les plus sélects au monde, tantôt au bord des falaises lacérées par les vagues que se partagent phoques et lions de mer. Elle nous mène à Santa Cruz, ville un peu plus alternative et à l'atmosphère assurément moins guindée, berceau de la célèbre marque de planches à roulettes et de VTT éponyme et d'O'Neill. C'est surtout ici que l'aventure du surf a débuté, après avoir été importé d'Hawaï. Nous visitons le petit musée du skateboad, le temps d'un sympathique échange avec son manager, à l'orignie avec Tom Sims et Jack Burton, des premiers snowboards en bois et figurant dans le documentaire Lost of Dogtown retraçant l'histoire du skate.

Nous ne sommes plus qu'à quelques encablures de San Francisco que nous atteignons après une petite halte à Maverick et sa vague géante mondialement connue des surfeurs qu'un seul d'entre eux a osé défier avant les années 90 ainsi qu'au phare de Pigeont Point. La brume épaisse et la pluie battant le flanc des falaises rajoutent un caractère hostile à des terres déjà bien austères. Nous imaginons ce que devait ressentir les baleiniers portugais du XIXème ou les contrebandiers de la Prohibition un siècle plus tard dans leurs navires aux prises avec la tempête.

Nous visitons San Francisco avec tout l'intérêt qu'elle mérite, mais davantage encore que la ville elle-même, ce sont les moments partagés avec Valérie, ancienne collègue et actuelle expatriée et son mari Ozgür qui font tout l'agrément de ce séjour. C'est aussi un instant majeur du voyage pour Guillaume puisqu'il se fait cadeau d'un nouveau VTT. Enfin! Il est grand temps à présent de partir à l'assaut des singles tracks de l'Ouest américain et canadien! 

ar

fl

pin

hol

P1160776

P1160790

anim2

copenh

cote

malibu

P1160986

ponton

far

skate

surfeur2

vague

P1170420

P1170430

ruesanf2

sanf

val

chiens3

goldenb

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 6 407
Publicité
Patagonia to Alaska
Nous sommes ici - We are here - Aqui estamos






Archives
Pages
Publicité