Yukon, Alaska et Territoires du Nord : welcome into the wild
Première entrée en Alaska : un rêve parmi tant d'autres qui s'est réalisé durant ce voyage.
Après avoir intégré à notre périple environ 2000km de singletracks, nous remisons (provisoirement) nos montures pour nous mesurer à la Dempster Highway, piste de 1600km aller-retour au gravier sans pitié qui traverse successivement la tundra, la taiga et la forêt boréale. Il nous faudra rouler jusqu'aux confins du continent pour retrouver l'ambiance sauvage et isolée des immensités désertiques de la Bolivie ou du Chili.
Inuvik, le point le plus septentrional de notre périple, à quelques encablures du détroit de Beaufort. Terre des Inuits qui ont franchi, à l'instar de tous leurs cousins amérindiens, le détroit de Bering il y a environ 30'000 ans.
Seul le village de Tuktoyaktuk, encore plus au nord, uniquement atteingnable par avion ou par voie fluviale, a conservé son mode de vie ancestral. Plus pour longtemps, un accès terrestre étant prévu tout soudain. Les pick up sonneront le glas de cette culture, apportant dans leurs sillons désoeuvrement et alcoolisme.
Non, ce n'est pas la Roumanie mais bien le Canada!
Terre des loups, grizzlis, élans, caribous, ours polaires, boeufs musqués, aigles à tête blanche ou encore chèvres des montagnes à poil blanc. Il faut pourtant de la chance pour les débusquer, encore davantage pour les photographier (ci-dessus un boeuf musqué ; ci-dessous un élan).
Campement d'hiver d'un chasseur-trappeur solitaire du peuple Gwich’in qui occupe la tundra arctique avec les Inuits. Dans l'attente des caribous en migration de l'Alaska. Bientôt il fera -50 degrés et les nuits dureront 24h. Les loups et les ours pour seule compagnie...
Dawson City : un patelin qui, comme tant d'autres dans l'Ouest nord-américain, ne doit sa naissance qu'au goldrush de la fin du 18ème et sa pérennité qu'au tourisme actuel.
Les oursons ont intérêt à aimer le saumon s'ils entendent passer l'hiver...