Punta Arenas, Puerto Natales et le parc de Torres del Paine

Nous quittons Rio Grande, Karen et "son père de coeur" qui nous ont véhiculés depuis Ushuaia et offert le gîte et le couvert. Petite anecdote : Cette dernière nous montre son chocolat suisse préféré à l'effigie du Cervin. Lorsque nous lui répondons que nous vivons presque à son pied, elle tombe des nues. A ce jour, elle nourrit toujours l'espoir de rendre visite une fois dans sa vie à Heidi et Peter.

Nous profitons de notre bonne fortune du moment pour poursuivre notre (chaotique) route "a dedo ". C'est à bord d'un camion que nous couvrons la longue distance nous séparant de notre prochain point de chute, Punta Arenas.
Ancienne colonie pénitentiaire peuplée de renégats et de criminels, la ville peut se prévaloir de nos jours d'un des dix plus beaux cimetières au monde. C'est en parcourant les impressionnants voire extravagants monuments funéraires aux patronymes à consonance slave (nom en -vitch) ou germanique que nous en apprenons davantage sur les origines européennes des Argentins (comme des Chiliens d'ailleurs).

Puerto Natales est ensuite notre porte d'entrée dans le célèbre parc de Torres del Paine. Nous passons quatre jours dans le non moins célèbre W en compagnie de Carla et Ludo, un bien sympathique couple français avec qui nous partageons nos états d'âme et nos déboires (nombres de "hola" à dire par jour en chemin, réglementation excessive, prix exorbitants, fatigue, faim, froid,...). Guillaume ajoute à titre personnel monotonie du paysage entre deux points de vue intéressants.